[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Julio_Le_Parc]Julio Le Parc[/url] (né en 1928 à Mendoza en Argentine) est un sculpteur et peintre argentin d'art contemporain.
Dans les années 1960, dans le mouvement [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Op_Art]Op Art[/url], il cofonde le GRAV (Groupe de recherche d'art visuel) avec Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein et Yvaral. Les travaux collectifs du GRAV remettent en cause des matières telles que la culture littéraire de l'auteur et la créativité. (extrait de wikipedia)
En particulier de très nombreuses pièces sont intéressantes à modéliser mathématiquement. C'est ce que ce livre s'attache à faire.
Le travail opiniâtre de Julio Le Parc en est à la source, s'attachant à spacialiser encore et encore la même palette sur la majeure partie de sa carrière, avec une créativité vraiment étonnante à la fin des années cinquante, comme l'atteste la magnifique exposition au [url=https://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2018/julio-le-parc-1959] Metropolitan Museum of Art[/url] de New-York en 2018. Ce livret présente également les travaux d'autres artistes et d'autres mouvements ([url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art)]minimalisme[/url] en particulier), s'intéresse de manière générale à ce qu'on appelle aujourd'hui l'[url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_g%C3%A9n%C3%A9ratif]art génératif[/url]. Un bon exemple contemporain en est donné par l'exposition [url=https://scriptedbypurpose.wordpress.com/]Scripted by purpose[/url] où vous pourrez trouver une grande source d'inspiration.
Nous ne prétendons en rien avoir une démarche artistique ici, il s'agit purement et simplement d'exercices de modélisation, nous [b]pastichons[/b] des œuvres en les analysant. Le réel est divers. La modélisation du monde physique est la base de la science, mais cette réalité là est souvent trop complexe. L'art minimaliste, où l'intervention de l'artiste se limite à une description très condensée de l'œuvre, à un certificat totalement explicite et neutre, se prête bien mieux à cet exercice de modélisation: quels sont les objets intéressants, comment les nommer, quelles relations entretiennent-ils? Par exemple, dans les "balls" de Jose Le Parc ci-dessous, il y a des disques sur des carrés (une forme), arrangés en tableau avec des lignes et des colonnes (une position), d'une couleur donnée (couleur). En analysant le tableau, on voit que les couleurs sont dans une palette cyclique de 14 couleurs différentes, c'est donc simplement un entier modulo 14. Et la couleur d'un carré dépend de la somme des indices de la ligne et de la colonne, tandis que celle d'un disque dépend de leur différence. Nous avons totalement explicité la construction de l'œuvre quand on a spécifié la palette et la taille du carré.
Geogebra n'est pas l'unique outil, [url=http://www-irem.univ-paris13.fr/site_spip/spip.php?article524]Géotortue[/url] est autrement plus puissant sur bien des aspects et vous pourrez trouver sur le site de [url=http://www-irem.univ-paris13.fr/site_spip/spip.php?article524]l'IREM de Paris Nord[/url] de très intéressantes ressources.